ACTU TOULOUSE

Près de Toulouse. Wastendsea, des vêtements fabriqués avec les déchets recyclés de l'océan

Éviter le gaspillage, et réutiliser les déchets plastiques que l'on trouve au fond des océans, pour en faire des vêtements, voila l'idée de Wastendsea, près de Toulouse.

Les sweat-shirts de la marque Wastendsea

L’idée est née pendant le confinement, Daniel Rodriguez, designer textile depuis 20 ans, installé du côté de Saint-Sulpice-la-Pointe, dans le Tarn, à l’ouest de Toulouse, a créé sa marque « Wastendsea« , pour recycler les déchets plastiques des océans.

 

Les déchets plastiques deviennent du polyester, puis des vêtements

En tant que spécialiste des matières textiles, et amoureux de l’écologie, Daniel Rodriguez a eu l’idée de lier ces deux sujets. Avec Wastendsea, littéralement « la fin des déchets dans la mer », il veut trouver trouver une seconde vie au plastique qui encombre nos mers et océans.

Pour cela, il s’est mis en partenariat avec une société espagnole : « Cette entreprise travaille avec des pêcheurs, qui récoltent les déchets dans la mer. Ils sont triés, et une partie du plastique des océans est transformé en fibre polyester, qui est utilisé pour faire des vêtements ».

Sensibiliser à l’écologie

L’entrepreneur lance donc une marque, à travers laquelle il veut « sensibiliser à l’écologie ».

Des t-shirts et des sweats

Les produits Wastendsea seront disponibles à la vente sur internet à partir de mi-novembre, en attendant Daniel Rodriguez a déjà reçu quelques prototypes :

On produit des t-shirts et des sweats. Les t-shirt sont composés à 50% de coton, 50% de fibres polyester issues des déchets de la mer, le ratio est de 75/25 pour les sweats. Si on ne connaît pas l’histoire de ces vêtements, ils ont l’air d’être classiques et sont agréables à porter.

Pour l’instant le prix n’a pas été fixé.

Une production locale

À part le plastique qui vient d’Espagne, le reste de la production va être réalisé au niveau local, en région Occitanie, que ce soit l’emballage, le marketing, la stratégie digitale ou la sérigraphie.

Un projet gagnant/gagnant donc, qui permet de vider les océans, tout créant des objets utiles au quotidien.

 

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